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Day 57 PCT : John Muir trail - km 1486

  • vincentsouverain51
  • 7 juil. 2022
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 10 janv. 2023


16 juin 2022 : 23 mi / 36 km - D+ 1700m / D- 1350m - Total : 984 miles / 1580 km


Après une bonne journée de repos à Mammoth, jolie petite station de ski, nous reprenons le trail là où nous l’avons laissé, au lac Mcleod. Nous sommes emmenés par la maman de Chris qui après nous avoir quitté à Bishop, a passé quelque jours dans les environs de Mammoth.

Cette fois, je ne me baigne pas, je me contente d’admirer le lac que les couleurs du matin rendent d’un vert émeraude.



Ce sera une journée dédiée aux lacs, puisqu’aujourd’hui, je décide de faire une variante qui longe le PCT en passant par de beaux lacs de montagne, mais dont la contrepartie est d’avoir plus de dénivelé: 1600m au total pour une journée de 33 kms.

Cette variante empreinte le John Muir Trail.

Cela me permettra donc de marcher sur les pas du célèbre écrivain et naturaliste américain qui consacra tout un été à marcher dans les Sierras et qui fonda le Sierra club, une des organisations les plus importantes aux USA pour la protection de l’environnement.

Je conseille d’ailleurs deux livres s’il ne fallait en retenir que 2 : « mon été dans les sierras » et le livre d’Alexis Jenni en hommage à John Muir « J’aurais pu devenir millionnaire, j’ai choisi d’être vagabond »…

C’est un peu comme moi, à ceci près qu’à défaut d’être millionnaire, j’ai pris l’option vagabond, le temps d’un été…enfin je crois, et en partie dans les Sierras.


Après une longue montée dans les bois où beaucoup de pins ou de séquoia sont au sol, enfin la récompense des premiers lacs : Johnston Lake, Vivian, Gladys, Rosalie… que des prénoms féminins. Shadow Lake est magnifique avec ses arbres couchés qui permettent de faire de belles photos.

Garnet Lake me fait penser à la rudesse des lacs d’Écosse avec le vent qui vient de se lever. Quand j’arrive aux Thousand Island Lake, le point de jonction avec le PCT, j’ai hâte de me poser car la journée a été longue. Mais le vent est vraiment fort, si bien qu’il est impossible de poser sa tente.

Je suis vraiment crevé à ce point, il est tard, la nuit arrive et je ne sais pas où est le prochain campement.

Je continue d’avancer alors que la pente s’incline de nouveau. Ce n’est pas très accentué, mais quand il est tard, que vous avez faim, que vous êtes fatigué, et dans l’incertitude d’un campement, c’est le dénivelé de trop. J’avance toute de même et j’aperçois dans la pénombre quelques emplacements mais ils sont déjà pris.

J’entends alors une voix, accompagnée du faisceau rouge d’une lampe frontale, chuchoter en contrebas de la pente « hey U-turn ! »… c’est Pirate qui m’a reconnu dans l’obscurité avec mon bardas. Il y a des moments où vous êtes très content et rassuré d’entendre une voix familière. Je m’approche. Les autres membres du groupe sont là aussi.

Ils ont tous fait la variante aussi. Ils sont tous déjà au lit… enfin au matelas/duvet.

Le manque de place et le vent ne permettent pas de poser la tente. Ce sera donc une nouvelle fois du cowboy camping ce soir et un repas pris à l’arrache, car il fait froid aussi.

 
 
 

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